Score d’Epworth : existe-t-il une différence entre les patients obèses et non obèses atteints de syndrome d’apnées obstructives du sommeil ? - 19/02/21
, Meriem Mjid, Sonia Toujani, Alia Ezzeouia, Sana Cheikhrouhou, Samira Merai, Yacine Ouahchi, Basma DhahriBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Résumé |
Objectif |
Comparer le score d’Epworth chez des patients atteints d’un SAHOS et obèses à et des patients atteints d’un SAHOS et non obèses.
Méthodes |
Étude rétrospective descriptive s’étalant sur 2 ans [2017–2019] colligeant 150 cas de SAS (IAH ≥5/h) diagnostiqués par une polygraphie ventilatoire. Un recueil des antécédents, des données anthropométriques et polygraphiques était réalisé avec évaluation de la somnolence sur l’échelle d’Epworth. La SDE était définie par un score d’Epworth ≥13. Les patients ont été répartis en deux groupes : les obèses (G1=100) et les non obèses (G2=50). L’étude statistique a été réalisée sur le logiciel SPSS 20. La corrélation a été étudiée par le test de Pearson avec un p significatif<0,05.
Résultats |
L’âge moyen des patients était 49,66±12,81, l’IMC moyen était 35,2±8,75kg/m2, l’Epworth moyen était à 13,64±4,53 et l’IAH moyen était à 59,16±27,44/h [30,07–174,38]. Les patients obèses étaient plus âgés (G1 : 60,08±10,17 ans ; G2 : 52,5±12,17 ans, p<0,001), avaient un SAHOS plus sévère (p<0,001) et présentaient plus de sexe féminin (femme : 64 %, p=0,01). Le score d’Epworth moyen était plus élevé chez les patients du G1 (p=0,02). La SDE était plus notée chez les patients du G1 (78 % contre 41 % ; p=0,01). Le score d’Epworth était significativement corrélé à l’IMC et à l’IAH (p<0,001).
Conclusion |
Notre étude a montré que la SDE était plus fréquemment retrouvée chez les patients obèses. Les études suggèrent la diminution de certains neuropeptides (Hypocretin-1, neuropeptide Y) impliqués dans la régulation du sommeil chez les patients obèses.
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Vol 18 - N° 1
P. 31-32 - mars 2021 Retour au numéro
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